Les Gourmets
Au temps des Princes, le Gourmet était chargé de goûter les vins et à ce titre devait être un expert confirmé. Selon Brillat-Savarin, dressant le portrait de l’homme digne de ce nom pour éviter la confusion avec le mangeur vorace et glouton, il réunissait « l’élégance athénienne, le luxe romain et la délicatesse française ». Pour lui, la gourmandise était une qualité précieuse liée à l’exercice du goût et à l’esprit de convivialité, nuance subtile que traduit aujourd’hui fort bien le mot « gourmet ». Il affirmait également : « n’est pas gourmet qui veut ».
Un convive peut devenir « Gourmet » lors de la cérémonie d’intronisation présidée par le Grand Conseil, durant un chapitre de la Confrérie. Après avoir été présenté par le discours de bienvenue de son parrain, l’impétrant se soumet à l’épreuve de dégustation. Les intronisés sont ainsi initiés à la découverte « des plaisirs de débriqueuler, cheuler et évauler… »